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Inondations, attentats, pollution de l’air, inégalités : trente-cinq actions composent la stratégie de résilience de Paris, qui vise à mieux préparer la ville et ses habitants à ces chocs et stress majeurs passés et à venir.

Anne Hidalgo, maire de Paris, a soumis le 25 septembre au Conseil de Paris, la stratégie de résilience de la capitale. Cette feuille de route vise à mieux prévenir et adapter la ville face aux défis du 21e siècle, comme les événements climatiques extrêmes, la menace terroriste, la mauvaise qualité de l’air, la raréfaction des ressources ou encore la crise migratoire. Les 35 actions retenues « ont pour objectif d’offrir aux Parisiens le meilleur avenir possible », a souligné Anne Hidalgo.

Trois axes

Cette stratégie de résilience propose une démarche à laquelle tous les citoyens, organismes publics et entreprises peuvent participer. Elle est articulée autour de trois axes :

• une ville inclusive et solidaire, qui s’appuie sur ses habitants et les prépare à faire face aux crises majeures en constituant des réseaux de citoyens solidaires et volontaires,
• une ville aménagée et construite pour répondre aux défis du 20e siècle, notamment via l’anticipation des risques et l’adaptation des infrastructures au péril climatique,
• une ville qui mobilise l’intelligence collective et coopère avec les autres territoires, en particulier ruraux, en favorisant les partenariats innovants pour mieux connaître les risques, s’y préparer et favoriser le développement d’une économie locale et circulaire, des circuits-courts et d’une mobilité respectueuse de l’environnement.

En se dotant d’une stratégie de résilience, Paris rejoint New York, Singapour, Mexico, Medellin et bien d’autres parmi les 100 villes du réseau « 100 Resilient Cities » (100RC), qui ont adopté cette nouvelle approche du développement urbain.