#10 La Suède ou une société idéale

#10 La Suède ou une société idéale

C’est en 4e année de médecine que je tentai pour la première fois de briller par mes résultats scolaires. Ma motivation ? Décrocher un stage hospitalier en Suède. Stockholm me fascinait depuis longtemps, avec ses voiliers et sa société idéale…

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En stage aux urgences malgré un début de crève, je discute avec l’interne du service.

-    Mathias, qu’est ce qu’on va faire de cette patiente diabétique ?
-    Ben elle va rentrer à la maison.

Ep10 1

-    À la maison ? Mais avec ses troubles psychiatriques, elle ne sera jamais capable de prendre son insuline toute seule. Elle va faire une hypoglycémie et mourir.
-    On a stabilisé sa glycémie, on a fait notre boulot. Le reste, ça ne nous regarde pas.
-    Comment ça ? Et si on l’hospitalisait dans un service de psychiatrie, le temps qu’elle aille mieux et qu’elle soit en mesure de prendre son insuline ?
-    Il n’y a pas de structure pour ça.
Je découvre en Suède, la médecine de pointe et les oubliés du système.
Dix jours plus tard, toujours en stage aux urgences et toujours malade, je file un mauvais coton.
-    Mathias, ça ne va pas mieux, mon rhume. Ça fait plus de 10 jours que ça traîne et je sens que ma bronchite tourne au vinaigre. Pourrais-tu me prescrire des antibiotiques ?
-    Non, c’est probablement viral.

Ep10 2

-    Hein ? Je ne crois pas. Tu ne veux pas donner un coup de stéthoscope sur mes poumons ?
-    Pas de besoin, tu tousses et t’as le nez qui coule, c’est viral.
-    Bon…


Dans la nuit, ça tourne mal. J’ai 40 de fièvre, je frissonne et je rends tripe et boyaux. Mon voisin de chambre m’apprend qu’il n’y a pas d’ambulances. Une copine accepte de me donner les antibiotiques de sa boîte à pharmacie ce qui me permet de passer le cap de la nuit.

Ep10 3

Au petit matin, mon colocataire m’accompagne en bus à l’hôpital, il paie mon droit d’entrée et je suis hospitalisée pour pneumonie bactérienne. Je découvre en Suède, l’absence de Samu et l’accès aux soins par l’argent.
Une semaine après mon hospitalisation, je retourne en stage. Le chirurgien en charge des étudiants m’évite toute la semaine. Malgré de multiples tentatives, je ne parviens pas à le rencontrer et à lui expliquer les raisons de mon absence. Il m’évince, il m’ignore. À ses yeux, je n’existe plus et il a décidé que je n’apprendrai rien durant mon stage.

C’est au pays de l’égalité homme-femme, de l’écologie, de l’éducation gratuite pour tous et des aurores boréales que j’ai découvert la violence des non-dits et de l’ostentatoire indifférence.

 

Sommaire

Billet #00 – La genèse

Billet #01 - Les quatre naissances d’Honorine Cosa

Billet #02 - La 1ère année de médecine : l’anatomie

Billet #03 - La 1ère année de médecine : dans l’amphithéâtre

Billet #04 - Les mentors                    

Billet #05 - Mon premier patient

Billet #06 - La déformation professionnelle

Billet #07 - L’externat ou mon premier stage hospitalier

Billet #08 - Séjour prématuré en maison de retraite

Billet #09 - L’externat ou la vie nocturne

Billet #10 - La Suède ou une société idéale

Billet #11 - Convalescence sur les flots

Billet #12 - Prendre soin

Billet #13 - Étudier la médecine en Suède

Billet #14 - À la recherche du système d’enseignement idéal

Billet #15 - La pharmacienne et les mots magiques

Billet #16 - La peur et ses remèdes

Billet #17 - Vrai faux départ pour l’Argentine

Billet #18 - L’Argentine ou la rencontre entre l’art et la médecine

Billet #19 - Mon quotidien à Buenos Aires

Billet #20 - Un peu de recul

Billet #21 - La bascule

...

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#11 Convalescence sur les flots

#11 Convalescence sur les flots

Les voiliers m’ont toujours fascinée. Un rapport au voyage, à l’indépendance, à la liberté, à la découverte... Alors quand je suis sortie de l’hôpital, mon coloc et moi sommes allés flâner sur les quais du centre-ville et nous y avons fait une rencontre surprenante…

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Sortant d’une des péniches, une femme vient à notre rencontre :

-    Bonjour, je vois que vous regardez mon bateau. Comment allez-vous ?
-    Heu… bien, merci !
-    Je m’appelle May. Vous m’avez l’air sympathique et vous dégagez une belle énergie. Qu’est-ce que vous faites dans la vie, vous êtes étudiants ?
-    Erik étudie l’informatique et moi, la médecine.
-    La médecine ? Incroyable, le soin, ça me passionne…

EP 11 1

-     Vous êtes pressés ?
-    Non, pas spécialement.
-    Alors, venez vous réchauffer à l’intérieur ! Je vais vous faire visiter le bateau et on prendra un thé, si ça vous dit.
-    Oui, d’accord, pourquoi pas, c’est gentil.

On a découvert un intérieur chaleureux tout en bois, avec un salon central, deux cabines à l’avant et deux cabines à l’arrière. Vaste logement. Ensuite, nous sommes remontés dans le roof donnant sur l’extérieur et y avons bu un thé.
-    Est-ce que vous vous sentez bien sur ma péniche ?
-    Oui, c’est très confortable.

EP 11 2

-    Vous savez, c’est une coïncidence incroyable, que vous soyez passés par là. Je dois m’absenter la semaine prochaine une quinzaine de jours, je retourne en Australie… J’aurais besoin de quelqu’un de confiance qui prendra soin du bateau...
Et s’adressant à moi :
-    ... et toi Honorine, tu m’inspires confiance. J’ai toujours aimé les soignants, l’attention qu’ils portent aux autres. Ça t’intéresse ?

EP 11 3

-    Heu… D’accord !
-    Dans ce cas, viens jeudi prochain à 18h. Les clés seront cachées sous le paillasson. Je ne te demande qu’une chose : d’être présente sur le bateau, rien de plus. Vous pouvez venir tous les deux, si vous le souhaitez. Le bateau est grand…

Une semaine après cette rencontre mystérieuse, je quittai la résidence universitaire et ses barres d’immeubles sinistres pour le « May boat ». Je passai ma convalescence en plein centre-ville de Stockholm au milieu des voiliers, des étoiles, bercée par le clapotis de la mer sur la coque du bateau.

 

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Billet #00 – La genèse

Billet #01 - Les quatre naissances d’Honorine Cosa

Billet #02 - La 1ère année de médecine : l’anatomie

Billet #03 - La 1ère année de médecine : dans l’amphithéâtre

Billet #04 - Les mentors                    

Billet #05 - Mon premier patient

Billet #06 - La déformation professionnelle

Billet #07 - L’externat ou mon premier stage hospitalier

Billet #08 - Séjour prématuré en maison de retraite

Billet #09 - L’externat ou la vie nocturne

Billet #10 - La Suède ou une société idéale

Billet #11 - Convalescence sur les flots

Billet #12 - Prendre soin

Billet #13 - Étudier la médecine en Suède

Billet #14 - À la recherche du système d’enseignement idéal

Billet #15 - La pharmacienne et les mots magiques

Billet #16 - La peur et ses remèdes

Billet #17 - Vrai faux départ pour l’Argentine

Billet #18 - L’Argentine ou la rencontre entre l’art et la médecine

Billet #19 - Mon quotidien à Buenos Aires

Billet #20 - Un peu de recul

Billet #21 - La bascule

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#13 Étudier la médecine en Suède

#13 Étudier la médecine en Suède

Après une parenthèse sur le May boat, j’ai retrouvé ma chambre universitaire, mes colocataires et nos repas communs. Je me suis procuré un vélo pour arpenter la ville de long en large et en travers, et me rendre à l’université.

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L’enseignement de la médecine était dispensé en petits groupes, dans des locaux tout neufs et l’application des connaissances se faisait dans la foulée, au lit du patient. Si bien que les étudiants devenaient autonomes très rapidement. Ici, pas question de compenser d’une manière ou d’une autre le manque de personnel de l’hôpital : les étudiants étaient là pour apprendre.

EP13 1

Contrairement à nous, petits Français immatures qui sortions tout juste du baccalauréat, les étudiants suédois avaient été sélectionnés pour leur parcours atypique. Ils avaient eu une vie avant la médecine, si bien qu’ils étaient confiants et savaient pourquoi ils étaient là.

Ils avaient du pouvoir d’achat : ils s’offraient des cafés à la pause, des boissons alcoolisées haut de gamme et des sorties les weekend. Mais la plupart avaient emprunté pour financer leurs études et tôt ou tard, il faudrait rembourser.

Pour les étudiants étrangers et quelques Suédois volontaires, les cours étaient en anglais. Les autres Suédois, on ne les voyait jamais. Exception faite des week-ends où le calme olympien qui régnait dans la ville laissait soudainement place à l’orgie. Tout à coup, l’alcool coulait à flot, les filles timides allaient traquer les garçons et on retrouvait les étudiants les plus sérieux ivres morts dans les bouches de métro.

EP13 2

Pourtant, le lundi matin à l’université, il n’en restait aucune trace. Personne n’évoquait le weekend. Les étudiants étaient redevenus si sérieux, que je me demandais si je n’avais pas rêvé. Et puis le weekend suivant arrivait et le même scénario reprenait.

Un soir par semaine, je prenais des cours de Suédois. Bien qu’originaires de pays différents, les étudiants se rassemblaient à des endroits insoupçonnés : ils appartenaient à la gente masculine, avaient rencontré une jolie blonde un week-end, allaient bientôt devenir papa ; ils ne rentreraient pas de si tôt dans leur pays d’origine et semblaient s’y résigner.

D’autres soirs, j’allais danser le tango dans des milongas ou les danses traditionnelles suédoises à la maison du Folklore. Je traversais alors la ville à vélo et me laissais imprégner par ces paysages étranges de mer gelée et d’oiseaux qui patinaient de nuit. Le langage du corps à ce quelque chose d’universel qui compensait mon isolement linguistique.

Les jours passaient et je rêvais toujours autant de naviguer. Les clubs de voile étaient quasi inexistants et inaccessibles financièrement. Pour cause,les Suédois possédaient déjà tous un voilier. Mon ami Erik, quant à lui, rêvait de se trouver une copine. Alors dans notre pacte d’amitié, on se promit de s’entraider et on signa un contrat de rêves. De mon côté, je lui donnais des cours de séduction jusqu’à ce qu’il trouve une copine et lui m’offrit une après midi en dériveur pour mon anniversaire. On célébra nos succès au champagne.

Ainsi passa l’hiver avec ses nuits insondables, ses saunas réconfortants et ses lacs gelés, le printemps et ses voiliers sillonnant la ville, l’été et ses baignades sur les îles du centre ville...

EP13 3

À la fois charmée par la beauté d’une nature omniprésente, séduite par l’efficacité d’un système éducatif ultraperformant mais aussi frustrée par la violence des non-dits, la peur de la confrontation, les sourires sans fond, et l’inaccessibilité de ces magnifiques voiliers sillonnant la ville, je restais sur ma faim...

 

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Billet #00 – La genèse

Billet #01 - Les quatre naissances d’Honorine Cosa

Billet #02 - La 1ère année de médecine : l’anatomie

Billet #03 - La 1ère année de médecine : dans l’amphithéâtre

Billet #04 - Les mentors                    

Billet #05 - Mon premier patient

Billet #06 - La déformation professionnelle

Billet #07 - L’externat ou mon premier stage hospitalier

Billet #08 - Séjour prématuré en maison de retraite

Billet #09 - L’externat ou la vie nocturne

Billet #10 - La Suède ou une société idéale

Billet #11 - Convalescence sur les flots

Billet #12 - Prendre soin

Billet #13 - Étudier la médecine en Suède

Billet #14 - À la recherche du système d’enseignement idéal

Billet #15 - La pharmacienne et les mots magiques

Billet #16 - La peur et ses remèdes

Billet #17 - Vrai faux

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#17 Vrai faux départ pour l’Argentine

#17 Vrai faux départ pour l’Argentine

Après une courte escale à Frankfurt, je m’apprêtais à remonter dans l’avion lorsque la douane me stoppa dans mon élan : mon passeport était périmé et mon voyage s’arrêtait là…

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Après un moment de sidération, je retrouvai mes esprits. Je tentai quelques négociations avec les douaniers mais sans succès : sans ma blouse blanche et mon stéthoscope, j’avais perdu toute confiance en moi et de là, toute crédibilité. Et il fallait me rendre à l’évidence, ce soir, je n’irais pas plus loin.

EP 17 1

Avec le décalage horaire, il fallait vite trouver un moyen de prévenir Ignacio, mon seul contact argentin, que je ne serais pas à bord de l’avion. Je réalisai de manière un peu abrupte, qu’en dehors de son mail, je n’avais aucune information le concernant. Pas plus d’adresse que de numéro de téléphone pour le joindre. J’ignorais tout de ses antécédents médicaux. Mon interrogatoire avait été bref et j’avais vite perdu mes réflexes de futur médecin menant l’enquête.

Je trouvai un ordinateur avec une connexion internet au milieu de l’aéroport et le prévins de la situation. Il me répondit sur le champ que c’était bien dommage, cette histoire d’avion raté car il devait se faire opérer et ne pourrait pas du coup venir me chercher à l’aéroport les jours suivants. L’urgence chirurgicale avait eu raison de lui et à part hijacker un avion en ordonant « To Buenos Aires ! »,  je ne voyais pas trop d’issue.

EP 17 2

Mais sans l’habit, étais-je encore vraiment médecin ?

Après quoi, la nuit tomba très vite. Il était trop tard pour trouver un hôtel où dormir et je me résignai à passer la nuit à l’aéroport. Cherchant vaguement un coin où me poser, je sillonnai l’aéroport qui fourmillait de visages peu rassurants. Je finis par m’assoupir sur mon sac à dos qui devint mon Fatboy.

EP 17 3

Au petit matin, mon bracelet avait disparu. Les cheveux en bataille, un peu sonnée par une nuit agitée, je me rendis à l’ambassade de France et obtins un passeport provisoire à l’heure où les Twins towers s’effondraient. Mon voyage commençait sous d’étranges auspices.

Le soir, je prenais le dernier avion pour Buenos Aires après quoi le ciel fut fermé. Ignorant tout des maux du monde, je rangeai mon ordonnancier au fond de mon sac. J’espérais que les crayons de couleur enfouis dans mes poches égayeraient mon voyage sud américain qui commençait enfin.

 

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Billet #00 – La genèse

Billet #01 - Les quatre naissances d’Honorine Cosa

Billet #02 - La 1ère année de médecine : l’anatomie

Billet #03 - La 1ère année de médecine : dans l’amphithéâtre

Billet #04 - Les mentors                    

Billet #05 - Mon premier patient

Billet #06 - La déformation professionnelle

Billet #07 - L’externat ou mon premier stage hospitalier

Billet #08 - Séjour prématuré en maison de retraite

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Billet #10 - La Suède ou une société idéale

Billet #11 - Convalescence sur les flots

Billet #12 - Prendre soin

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Billet #20 - Un peu de recul

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#20 Un peu de recul

#20 Un peu de recul

Ainsi se déroula mon séjour en Argentine : le cœur épris et pris entre la médecine, le dessin et le tango argentin.

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Un jour, Ricardo passa me prendre et nous filâmes au congrès international de neurochirurgie de Pinamar. La tête dans le bleu du ciel, nous traversâmes la pampa à vive allure. Fendant d’immenses étendues d’herbes dorées par le soleil, nous croisâmes des hordes de chevaux et des nuées d’oiseaux sauvages qui exigèrent de nous une révérence à leur passage.

Arrivés à bon port, Ricardo me déposa à mon hôtel et il s’en fut organiser le congrès qui commençait dès le lendemain. Il avait tout prévu. Quant à moi, je rejoignis une immense plage de sable blanc au pas de course et poursuivis, les pieds dans l’eau, l’exploration des lieux. Une fois réchauffée par mon footing, je me jetai dans des vagues indomptables qui eurent vite fait de me renvoyer dans mes quartiers, hors de l’eau.

Les cheveux ébouriffés, je m’assis sur la plage et me mis à songer à ma collègue Karine qui préparait sans doute à cet instant précis le concours de l’internat, de l’autre côté de l’océan. « Un jour, on ouvrira un cabinet de médecine générale ensemble», m’avait-elle dit lorsque nous étions en première année de médecine. Puis elle opta finalement pour une option plus prestigieuse, se spécialiser. Quant à moi, je voulais prendre mon temps avant de me décider. Et nos chemins se séparèrent.

EP 20 1

 Je repensai aux remarques que l’on m’avait faites avant mon départ : 

- Un break ? Quelle idée ! Ça n’est pas le moment, juste avant le concours de l’internat
- Si tu pars, tu ne reprendras jamais médecine.
- Tu vas tout oublier et tu rateras ton concours à ton retour à cause du retard pris.

Ou encore : - Un projet de BD ? C’est drôlement ambitieux pour quelqu’un qui n’y connaît rien en dessin ni à la médecine...

EP 20 2 

- Au diable le concours de l’internat et les bâtons dans les roues ! Pensai-je. Quelle chance ai-je d’être là, à prendre du recul en respirant l’air du grand large.

Je me remémorai le seul conseil qui me fût utile ces dernières années, celui d’un neurochirurgien émérite rencontré en première année de médecine : « Si je n’ai qu’un seul conseil à vous donner, Mademoiselle, c’est de faire ce que vous avez envie de faire ». C’était ce même neurochirurgien qui m’avait mis en contact avec ses confrères argentins et qui faisait que j’étais là aujourd’hui.

Je pressentais que ce que mes collègues appelaient une perte de temps était plutôt pour moi un tremplin vers l’infini des possibles. Ce voyage m’éclairait sur mes choix de vie personnels et professionnels, et la séparation arbitraire entre ces deux mondes était en train de s’effondrer. Ainsi naissait l’espoir d'une belle carrière médicale.

EP 20 3 

 

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Billet #00 – La genèse

Billet #01 - Les quatre naissances d’Honorine Cosa

Billet #02 - La 1ère année de médecine : l’anatomie

Billet #03 - La 1ère année de médecine : dans l’amphithéâtre

Billet #04 - Les mentors                    

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Billet #08 - Séjour prématuré en maison de retraite

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Billet #11 - Convalescence sur les flots

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Billet #19 - Mon quotidien à Buenos Aires

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